Dans de nombreuses grandes villes européennes, les boutiques de seconde main se multiplient, attirant des personnes de tous horizons, indépendamment de leur métier, revenu ou âge. Ces commerces sont souvent loués pour leurs prix abordables, la qualité des articles et leur adéquation avec la tendance à la durabilité. Cependant, plusieurs raisons existent pour s’abstenir de fréquenter ces établissements. L’équipe de Fashion Illiteracy a dressé une liste de cinq motifs majeurs pour éviter ces endroits.
Qu’entend-on par « seconde main » ?
La seconde main fait référence à l’utilisation d’objets déjà possédés. Ce sont des endroits où l’on peut acheter des vêtements d’occasion, autrement dit, des pièces qui ne sont plus neuves. En général, on y trouve des articles de marque en bon état.
Objets déjà utilisés
La première raison d’éviter ces commerces est que les produits ne sont pas neufs. Ces vêtements ont déjà été portés, parfois pendant longtemps. Pour beaucoup, cela est inacceptable. Porter des habits ayant appartenu à d’autres, ou même simplement les essayer, peut être émotionnellement difficile. De plus, certains craignent l’énergie négative associée aux vêtements d’occasion.
Hygiène douteuse
Bien que certaines boutiques traitent les articles, ce n’est pas systématique. Cela implique des risques pour les clients. Porter de vieux t-shirts ou pantalons peut non seulement être désagréable, mais aussi risqué. Il est impossible de savoir qui les a portés auparavant ou dans quel état était leur peau. Certaines maladies, notamment celles causées par des champignons, peuvent se transmettre, et un lavage classique ne suffit pas toujours pour éliminer ce risque.
Cependant, un risque similaire existe avec des vêtements neufs, qui peuvent avoir été essayés par d’autres. Dans ces magasins, il est déconseillé d’acheter des sous-vêtements, des survêtements ou d’autres articles personnels.
Foule et altercations
Malgré les préoccupations mentionnées, nombreux sont ceux qui se précipitent pour “dénicher des vêtements”. Le chaos atteint son apogée lors des nouvelles arrivées, où beaucoup se battent pour obtenir les bonnes affaires. En ligne, on trouve de nombreuses vidéos de clients se disputant ou créant des foules, ce qui est particulièrement dangereux en période de quarantaine. La situation est quelque peu meilleure sur les marchés traditionnels.
Collections dépassées
L’argument principal en faveur de ces établissements repose souvent sur la qualité et l’originalité des articles de marque. Certains affirment même qu’il est possible de recréer des looks inspirés des nouvelles collections de mode pour une somme modique. Toutefois, ces tentatives sont souvent décevantes, rappelant l’adage : « un original unique et une pâle imitation ».
Contribution écologique douteuse
Un autre argument avancé par les défenseurs de la seconde main est la préoccupation pour l’état de la planète. Cependant, il faut nuancer cette idée : la réduction de la production ne se fera pas grâce à l’achat d’articles d’occasion. Si l’on accumule des vêtements usagés qui finiront par être jetés tout en prétendant agir de manière responsable, cela n’est guère mieux que d’acheter un article neuf. Dans ce cas, il est plus judicieux de donner les vêtements inutilisés plutôt que de simplement en accumuler davantage.